Au pied du Mont Bouarif, à l’ombre de Kef Lahmar (le rocher rouge) et à plus de 1 100 m d’altitude, se trouve la coquette de l’Aurès, El-Madher. Cette petite ville ne peut se contenter d’un nom de lieu. Elle fut tour à tour surnommée Casae, Aïn El-Ksar, El-Madher, Ouled Athmen. Les habitants de cette paisible ville culturelle lui préfèrent le nom de Tahememt. Là où le regard se pose, des sculptures monumentales, des bas-reliefs décorent les monuments publics, les édifices, les clôtures et les jardins de la ville.
Cette ville s’est, non seulement embellie, mais elle a aussi permis aux artistes de la région de donner libre cours à l’imagination et à prouver leur savoir-faire en matière d’art et d’embellissement.
Grâce à l’initiative de Monsieur Redha Nouaceur, l’un des abribus de la commune de Madher a été remplacé par un espace de lecture, de dépôt et d’emprunt de livres. Cette idée qui mêle partage et praticité vise à encourager la lecture chez les habitants de la commune.
El Madher a la réputation d'être une zone de nidification pour les oiseaux migrateurs, dont la Cigogne Blanche.
El Madher : Décembre 2019 : Nids de l'Année d'Avant Faisant le Bonheur des Petits Oiseaux De La Région .
El Madher est également connue pour sa production d'huile d'olive. La variété d'olive utilisée est Chemlal. Il est fréquent que les commerçants exposent à l'extérieur de leur magasin des tables présentant diverses produits agricoles de la région dont l'huile d'olive.